1. Compte tenu de son budget de 1 500 euros, M. Gérard peut parcourir 8 000 kilomètres.
2. Par son voyage, il contribue à l’émission de 1,6 tonne de CO2.
3. Si M. Gérard devait prendre à sa charge les coûts des externalités négatives engendrés par son périple, compte tenu de son budget de 1 500 euros, il ne pourrait rouler que 6 000 kilomètres, au lieu de 8 000 kilomètres.
4. Par son voyage, il contribuerait désormais à l’émission de 1,2 tonne de CO2.
5. Dans le cas où M. Gérard ne prend pas en compte les dégradations et qu’il ne supporte pas finalement les coûts des émissions de CO2 que son voyage occasionne, il est incité à davantage voyager et consommer d’essence. On est alors en présence, là encore, d’une allocation non optimale des ressources conduisant à une surconsommation d’essence qui provoque des émissions de CO2 plus importantes que celles qui auraient prévalu si M. Gérard avait dû prendre à sa charge les externalités négatives provoquées par son périple.
Il s’agit donc bien là encore d’un exemple d’externalité négative. En effet, le consommateur supporte les coûts liés à sa consommation privée (ici, principalement, le coût de la consommation d’essence pour réaliser son voyage), mais ces coûts ne reflètent pas l’intégralité des coûts que son voyage occasionne (dommages liés aux émissions de CO2) ; par conséquent, la quantité consommée est excessive par rapport au niveau socialement optimal.
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